Pourquoi une maîtrise en communication à 65 ans ?
Mon premier travail, à 14 ans, a été de garder deux jeunes enfants dont la formule du dodo était jus-pipi-lit. D’abord, je découvre la polysémie du mot lit. Oui, il est l’heure de dormir, mais avant, un peu de lecture qui aura possiblement un impact sur l’apprentissage de la langue ou ne serait-ce que de nourrir l’imaginaire, sinon les endormir. Cinquante cents de l’heure. Un défi où j’ai eu à transmettre quelque chose, dans ce cas-ci, incarner les personnages de l’histoire. Aujourd’hui, on appelle cela le storytelling.
À 15 ans, je me retrouve vendeur de chaussures, puis de disques. Mon adolescence et ma jeune vingtaine auront tourné autour du service à la clientèle en parallèle avec mes cours de sciences pures au cégep. Sérendipité, une grève des enseignantes et enseignants vient perturber ce cheminement et là, la radio s’offre à moi.
Au final, c’est la communication qui l’aura emporté sur les sciences pures. Ma passion pour les communications sera le théâtre de 35 ans de bonheur à faire ce que j’ai dans les tripes, communiquer. De la chance pure de faire ce que je voulais faire, de la radio.
Il est temps pour moi de donner au suivant.
Comment ?
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La découvrabilité
J’en suis à l’écriture de mon mémoire qui porte sur la découvrabilité, la partie recherche de la recherche-création. La création me sert de laboratoire à faire découvrir, Harmonies d’un adieu, une œuvre musicale poétique dont les textes sont de Jean Chapdelaine Gagnon, Le septième adieu. Cela est certes complexe, d'où beaucoup de travail m’attend et le temps presse.
Membre Hexagram, réseau de recherche-création en arts, cultures et technologies.